En France, il existe une multitude de dispositifs qui viennent en aide pour subvenir à des travaux de rénovation. Il n’est pas toujours très aisé pour les propriétaires d’identifier les aides accessibles. Retour sur les différents mécanismes mis en place par l’État.
Des rénovations à grand intérêt pour les vendeurs, mais pas seulement
Les travaux de rénovation au sein des biens immobiliers jouissent d’une certaine tendance. Bien exécutés, ils permettent d’isoler efficacement un logement. L’intérêt est multiple. Déjà, des rénovations peuvent octroyer des gains en économie d’énergie suffisamment conséquents pour amortir l’investissement plusieurs années après la réalisation des travaux. Tout en apportant un confort supplémentaire pour le bien-être d’un ménage.
De plus, les acheteurs sont très vigilants vis-à-vis de la performance énergétique d’un bien. C’est en effet un facteur déterminant dans le processus de décision pour une acquisition. En cas de revente, un habitat correctement rénové peut bénéficier d’une revalorisation de son prix, ou il peut au minimum éviter d’être vendu en dessous du prix du marché. Au contraire, les logements « grille-pains » sont sujets à des dévalorisations pour réussir à se vendre.
Des aides nombreuses à solliciter
Maintenant, les travaux de rénovation nécessitent un investissement financier particulièrement lourd. En revanche, l’État ainsi que les collectivités locales sont en mesure de proposer des subventions pour atténuer l’impact des travaux sur le budget des propriétaires. L’une d’entre elles est une TVA amoindrie à 5,5% sur les équipements éligibles. C’est le cas des fenêtres, chaudières, etc… Mais certains services peuvent aussi entrer dans le cadre d’éligibilité puisque des entreprises proposent des poses pour l’amélioration énergétique avec une TVA réduite. Toutes les poses concernant l’aspect esthétique sont bien entendu exclues à cette réduction de la taxe.
Ensuite, il est possible de bénéficier d’un remboursement de 30% sur le coût des matériels concernés, grâce au Crédit d’impôt transition énergétique (CITE). Et bientôt, le crédit d’impôt devrait être remplacé par une prime pour réduire le délai d’attente du remboursement. L’État va aussi proposer aussi une prime sans condition de ressources en cas de changement d’une chaudière à fioul, très énergivore. Accompagné à cela, les fournisseurs d’énergie attribuent des bons d’achat en cas de réalisation de travaux dont la finalité est de réduire la consommation en énergie. Se renseigner au préalable auprès des professionnels est nécessaire avant de débuter les ouvrages.
Enfin, l’éco-PTZ est un dispositif pour financer des travaux de rénovation à taux zéro. Ce crédit est fourni par un établissement bancaire adhérent et l’entreprise sollicitée doit avoir la mention « RGE » (Reconnu garant de l’environnement). Dès l’année prochaine, le gouvernement étudie un assouplissement des obligations du prêt. Les emprunteurs pourront réaliser des travaux à l’unité, alors qu’il est jusqu’à présent nécessaire d’effectuer des « bouquets » de travaux. Le remaniement de l’éco-PTZ devrait entrer en vigueur courant de l’année 2019.
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