Les Français vivent de plus en plus longtemps. Ce qui risque d’accroître le nombre de personnes dépendantes. Les services pour les assister existent, mais se relèvent très coûteux. Une situation qui oblige le gouvernement à imaginer des solutions pour l’avenir.
La dépendance, une cause essentielle pour les années à venir
Avec une amélioration des conditions de vie, la population Française accroît son espérance de vie au fil du temps. Aujourd’hui, une femme âgée de 65 ans vit en moyenne 23,3 années au-delà de ce seuil. Le constat est identique pour les hommes, même si l’espérance de vie est plus faible soit 19,4 ans après les 65 ans. Avec des Français qui vivent plus longtemps, un choc démographique sera visible dans les prochaines décennies. Alors que les plus de 85 ans représentent 1,5 million de personnes sur le territoire, les prévisions estiment qu’ils seront 5 millions à l’horizon 2050.
Face à ce constat, le gouvernement a réagi en lançant en octobre un plan de concertation. L’idée est d’anticiper les besoins en lançant un programme de réflexion collectif. Les Français sont invités à partager leurs idées afin d’optimiser le bien-être de la population vieillissante. L’objectif est d’aboutir à une loi sur la dépendance en 2019. Car les personnes âgées sont souvent en difficulté pour subvenir aux frais des professionnels contre la dépendance.
En effet, il faut compter pas moins de 3 100 euros par mois à Paris pour s’offrir une prise en charge, une fois les aides complémentaires déduites, d’après les statistiques établies par un mutualiste Français. Un coût moins élevé ailleurs que dans la capitale, mais les frais mensuels demeurent encore onéreux avec 2 000 euros en moyenne.
Prendre des dispositions à l’avance
La dépendance constitue donc un poids que certains ne parviennent pas à financer. La prise de dispositions est une solution, mais encore faut-il que les mesures soient optées suffisamment tôt ou que les ressources soient assez élevées.
Pour réussir à pallier ces dépenses, la population peut adopter différentes options. La première est de débuter une phase de prévention en épargnant pour les frais sur une période suffisamment étalée dans le temps. Divers produits d’épargne sont à étudier en fonction des besoins. Cela va du simple livret au plan d’épargne retraite plus élaboré. L’autre alternative est de s’orienter vers des solutions d’assurance. En échange d’une cotisation mensuelle, elle permet d’obtenir une rente mensuelle lorsqu’une situation de dépendance intervient. Le montant du capital reçu chaque mois est alors fixé lors de la formation du contrat est va définir le coût mensuel de l’assurance.
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