Le ralentissement de la hausse des prix immobiliers qui avait commencé fin 2017 se confirme progressivement. En effet, les prix au mètre carré reculent dans 45 % des grandes villes. Dès lors, il devient plus facile de négocier son futur logement.
Baisse des prix de l’immobilier dans 45 % des grandes villes
Le ralentissement de la hausse des prix des appartements anciens perdure. Effectivement, dans 30 % des villes de plus de 100.000 habitants, les prix baissent sur un an. De plus, dans 15 % supplémentaires de ces villes, ils ont diminué au cours des trois derniers mois. La baisse des prix est moins fréquente dans les villes moyennes de province. Cela s’explique notamment par une augmentation des prix moins rapide par le passé.
Lorsque la progression des prix est vive comme à Bordeaux, la pression sur la demande s’étend aux communes environnantes et y tire les prix à la hausse. Il en est de même pour Paris : à Neuilly-sur-Seine, le prix au mètre carré dépasse déjà les 10.000 euros. De manière générale, les villes les moins chères comme Bourges, Dunkerque, Perpignan ou Quimper font face à une demande fragile et sont déstabilisées par la suppression des aides personnelles.
Négocier son logement devient plus facile
Les marges de négociation sont boostées par la hausse des prix et la demande qui s’affaiblit, principalement sur le marché des appartements. Sur certains secteurs où la demande est forte (Île-de-France, Rhône-Alpes), les marges restent sous pression. Sur le marché des maisons, les marges de négociation sont moins faibles mais tendent à diminuer. En mai, sur toute la France, la marge de négociation s’établissait à 4,2 % en moyenne : 3,2 % pour les appartements et 5,3 % pour les maisons.
Ainsi, le ralentissement de la hausse des prix immobiliers se renforce en France. Cette perte de vitesse sur le marché immobilier est liée à la solvabilité de la demande des ménages qui, malgré des taux d’intérêt exceptionnellement bas, pâtit de la forte augmentation des prix des logements. Dans certains cas, les vendeurs doivent alors réviser leurs ambitions, risquer une hausse des délais de vente voire même la perte des acquéreurs. Alors qu’ils pariaient sur un emballement du marché, les notaires misent désormais sur une stabilisation : 60 % prévoient un maintien des ventes à leur niveau actuel dans les prochains mois.
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